Karl confidences
Confidences de Karl dans le magazine britannique Vice de ce mois-ci sur l'homosexualité, le mariage gay et la paternité.
"Je suis contre le mariage gay pour la simple raison que, dans les années 60, tout le monde réclamait le droit à la différence. Et maintenant, soudainement, tout le monde veut une vie bourgeoise."
"Pour moi, c'est très difficile d'imaginer un des pères au travail et l'autre à la maison avec le bébé, comment l'enfant le vivrait-il? Je ne sais pas. Je conçois mieux des lesbiennes mariées avec enfants que des hommes mariés avec enfants. Et je crois plus aux relations entre mère et enfants qu'entre père et enfants."
En ce qui concerne la paternité : "Si je m'intéressais aux enfants, je serais grand-père. Ou grand-mère."
"Je n'aime pas cette idée d'arracher un enfant à sa vie et à son contexte d'existence. Si je voulais adopter un enfant, j'essaierais de trouver sa famille et je lui donnerais de l'argent, afin qu'elle élève l'enfant dans son contexte d'origine."
Le couturier évoque également sa relation à sa mère qui, d'après lui, cultivait une approche "très saine" de l'homosexualité. "Quand j'étais petit, j'ai posé des questions à ma mère sur l'homosexualité", se souvient-il : "et elle m'a dit - à une époque qui remonte à des lustres en Allemagne, d'une manière très ouverte d'esprit - 'c'est comme la couleur des cheveux. Ce n'est rien. Certains sont blonds. D'autres ont des cheveux foncés."
"Certains font tout un drame" de l'homosexualité. "Je ne comprends même pas pourquoi. Ce n'est pas un problème [...] Ce n'est pas un sujet." "Cela n'en a jamais été un".
"Je suis contre le mariage gay pour la simple raison que, dans les années 60, tout le monde réclamait le droit à la différence. Et maintenant, soudainement, tout le monde veut une vie bourgeoise."
"Pour moi, c'est très difficile d'imaginer un des pères au travail et l'autre à la maison avec le bébé, comment l'enfant le vivrait-il? Je ne sais pas. Je conçois mieux des lesbiennes mariées avec enfants que des hommes mariés avec enfants. Et je crois plus aux relations entre mère et enfants qu'entre père et enfants."
En ce qui concerne la paternité : "Si je m'intéressais aux enfants, je serais grand-père. Ou grand-mère."
"Je n'aime pas cette idée d'arracher un enfant à sa vie et à son contexte d'existence. Si je voulais adopter un enfant, j'essaierais de trouver sa famille et je lui donnerais de l'argent, afin qu'elle élève l'enfant dans son contexte d'origine."
Le couturier évoque également sa relation à sa mère qui, d'après lui, cultivait une approche "très saine" de l'homosexualité. "Quand j'étais petit, j'ai posé des questions à ma mère sur l'homosexualité", se souvient-il : "et elle m'a dit - à une époque qui remonte à des lustres en Allemagne, d'une manière très ouverte d'esprit - 'c'est comme la couleur des cheveux. Ce n'est rien. Certains sont blonds. D'autres ont des cheveux foncés."
"Certains font tout un drame" de l'homosexualité. "Je ne comprends même pas pourquoi. Ce n'est pas un problème [...] Ce n'est pas un sujet." "Cela n'en a jamais été un".